Un jour mon prince viendra
Je ne suis pas romantique. C'est dramatique. Pourtant, j'aimerais avoir cru au Prince charmant qui m'aurait enlevé sur son grand cheval blanc, au mariage en robe de Princesse et aux mots doux échangés tous les 14 février. Mais non, j'ai toujours trouvé cela parfaitement comique.
Sous l'habit du dragueur j'ai souvent flairé le jeune têtard qui ne veut pas s'engager ou le vieux crapaud qui cherche à se recaser. J'ai une sainte frousse des chevaux depuis ma plus tendre enfance. Je déteste les meringues à la chantilly qui font souvent office de robe de mariée. Quant à ce Valentin qui ne se pointe qu'une fois par an, il n'est pour moi qu'un VRP du dieu commerce qui me donne envie de fuir à toutes jambes. J'en conviens, je suis assez sarcastique. C'est pathétique.
Alors est-ce que quelqu'un ici, pourrait m'expliquer pourquoi j'ai tout de suite imaginé cette carte lorsque j'ai vu la technique des cartes à tirettes sur le blog "Scrap rendez-vous". Pourquoi avoir fait une carte que je ne vais jamais envoyer ?
Pourquoi je l'ai d'abord rêvée, avant de me précipiter sur mes encres distress à peine mon petit-déj' avalé ? Pourquoi un coeur, du rouge (passion), du blanc (virginal) et ce message so lovely nunuche ? J'vois pas. Mais quelqu'un m'a dit que l'amour rendait aveugle, alors ça doit être ça.
D'ailleurs, comme je ne suis qu'amour, je vous ai préparé un petit fichier pdf à télécharger ici si vous voulez faire la même tirette. Il vous suffira d'imprimer ce petit mot doux (prévu pour être glissé sous un carré de 6cm de côté) sur un papier bristol. La technique des tirettes est à voir là. Le coeur est découpé dans une page d'un vieux livre de poche, encré de rouge, puis cousu sur la cartonette blanche pour que les deux petites "ailes" du coeur se "détachent" du fond blanc.
Et pour vous montrer tout l'amour que mes parents ont mis à l'intérieur de mon petit coeur, je vous dévoile le cadeau envoyé avant-hier aux deux gagnantes de mes "5 ans". Deux petites pochettes à maquillage dans un beau simili cuir garnies de liberty "Poppy and daisy"
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