Un Z qui veut dire...
Il y a quelques semaines, je riais toute seule devant mon ordi (ce qui me donne l'air assez cruche lorsque Monsieur Nombril arrive au même moment dans le bureau) à la lecture des expériences capillaires ou pileuses de certaines de mes amies que la bienséance m'interdit de nommer (histoire de ne pas leur mettre la hoooooonte en public).
Bien mal m'en prît, si j'en juge par ce qui m'est arrivé ce week-end. Ma quarantaine déjà solidement ancrée, m'offre encore la grâce de n'avoir que 3 cheveux blancs qui se courent après. Pas l'ombre d'une racine blanche pour l'instant. N'empêche, j'ai horreur de ça et lorsque mon regard croise un cheveu blanc, je lui fais sa fête à la pince à épiler. Ceci dit, j'aime bien une ou deux fois par an, me faire une couleur, tout simplement parce que je le vaux bien.
Je décide donc de passer de mon "queue de vache" à une teinte plus pétillante, à savoir un joli auburn. Comme d'hab', je respecte scrupuleusement les instructions, mélange le flacon 1 pendant 2 minutes avec le liquide 2, et étale raie par raie. Je vide le flacon, mélange, ramasse mes cheveux en chignon bien haut sur la tête en les tortillant et je laisse poser 25 minutes. Je rince, je lave, je fixe et je sèche. Waouhhh, ils sont beaux !!! Et là, tranquille je pars faire des courses. Ce jour-là, il y a du vent et lorsque je rentre, je file à la salle de bains me brosser les cheveux pour les démèler. Je suis face à la glace, et là, horreur, j'aperçois sur le côté droit, une grande zébrure qui a dû se trouver trop entortillée dans la masse de mes cheveux et qui est restée "queue de vache". Je viens d'inventer le tye and dye capillaire. C'est une teinture et pas un shampoing colorant, donc au bas mot, j'en ai au moins pour 6 mois, à devoir assumer un "z" dans les cheveux.
Un "Z" qui veut dire Zézette. Enfer et damnation.
Sur ces propos purement nombrilesques, vous pouvez éteindre votre ordinateur et reprendre une activité normale.